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Synthèse de Molécules et de Macromoléculespour le Vivant et l’Environnement |
Biodétecteurs
L'IUPAC définit comme biodétecteur tout «dispositif utilisant des réactions biochimiques spécifiques, mises en œuvre par des enzymes isolées, des anticorps, des organites ou des cellules entières, afin de détecter des composés chimiques, généralement via des signaux électriques, thermiques ou optiques ».
L'architecture de base d'un biodétecteur classique est donc ainsi constituée d'un élément de reconnaissance biologique spécifique et d'un transducteur physique.
Cependant, le développement de la chimie macromoléculaire et des nanotechnologies permet aujourd'hui de fabriquer l'empreinte 3D d’une molécule, ce qui a généré une nouvelle méthode spécifique de détection des composés chimiques : au lieu de présenter un anticorps spécifique d'un antigène, le nouveau biocapteur reconnaît l'empreinte d’une molécule qui a été réalisée dans une matrice polymère.
Cette nouvelle thématique de l’équipe a été initiée dans le cadre de deux contrats de collaboration avec la start-up Ethera en 2013-2014 et 2016-2017 sur la synthèse de fractions d'amylose et est poursuivie via une collaboration internationale avec l'Université Nationale Chiao Tung (NCTU) de Taiwan, notamment via le financement d’une thèse en co-tutelle qui s’intéresse au développement d'un nouveau capteur à base de polymères imprimés pour la détection de polluants.
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